Le trouble de stress post-traumatique (TSPT)
C’est un trouble qui survient à la suite d’un événement traumatisant dans lequel on est ou on se sent confronté à la mort.
C’est un trouble qui survient à la suite d’un événement traumatisant dans lequel on est ou on se sent confronté à la mort.
Le trouble de stress post-traumatique (TSPT), est un trouble qui survient à la suite d’un événement traumatisant dans lequel on est ou on se sent confronté à la mort (un conflit armé, un attentat, un accident de voiture…) ou on est attaqué dans son intégrité physique (une agression physique et/ou sexuelle, un viol etc.). C’est une réaction à un stress intense, qui survient en général un mois après l’événement, mais qui peut aussi se manifester plusieurs mois voire plusieurs années.
Des structures comme l’unité de psycho traumatisme de l’hôpital Robert Ballanger, à Aulnay-Sous-Bois, proposent également des ateliers collectifs pour compléter les thérapies brèves mais aussi des structures d’aide aux victimes (associations) qui ont des psychologues.
Des structures comme l’unité de psycho traumatisme de l’hôpital Robert Ballanger, à Aulnay-Sous-Bois, proposent également des ateliers collectifs pour compléter les thérapies brèves mais aussi des structures d’aide aux victimes (associations) qui ont des psychologues.
Des structures comme l’unité de psycho traumatisme de l’hôpital Robert Ballanger, à Aulnay-Sous-Bois, proposent également des ateliers collectifs pour compléter les thérapies brèves mais aussi des structures d’aide aux victimes (associations) qui ont des psychologues.
Au-delà du tabou qui entoure les questions de violences sexuelles, le phénomène de dissociation inclut des réactions de sidération et d’amnésie qui empêchent souvent les personnes victimes de témoigner de leur vécu, encore moins dans un temps court. Ces phénomènes sont des réponses normales à un stress extrême, et non des signes de faiblesse ou de complicité.
Les autres conséquences du traumatisme : Les violences sexuelles ont des conséquences psychologiques durables qui peuvent se manifester immédiatement après l’agression mais aussi des années plus tard. L’une des conséquences les plus courantes des violences sexuelles est le développement d’un trouble de stress post-traumatique. Mais d’autres réactions peuvent apparaître lorsqu’on vit une agression sexuelle à l’âge adulte.
Le trouble de stress post-traumatique simple (TSPT) se développe généralement après une exposition unique à un événement traumatique extrême, tel qu’un viol ou une agression sexuelle.
Les symptômes du TSPT simple incluent souvent des reviviscences du traumatisme, des comportements d’évitement, de l’hypervigilance, et des altérations cognitives et émotionnelles. Ce type de traumatisme est souvent lié à un seul incident traumatique majeur.
Le psychotraumatisme complexe, ou TSPT complexe (TSPT-C), peut apparaître après une exposition à un événement ou à une série d’événements de nature extrêmement menaçante ou terrifiante, le plus souvent prolongés ou à des événements répétitifs dont il est difficile ou impossible de s’échapper (par exemple des situations de torture, esclavage, campagnes de génocide, violence domestique prolongée, violences sexuelles ou maltraitance physique sur des enfants).
Cela inclut les violences sexuelles chroniques, notamment celles subies durant l’enfance ou dans le cadre de violences intrafamiliales. Les symptômes du traumatisme complexe peuvent inclure une dysrégulation émotionnelle, une altération de la conscience de soi et des autres, des relations perturbées, et des problèmes somatiques. Les victimes de violence sexuelle subie dans l’enfance ou celles qui ont été victimes de multiples agressions sont particulièrement à risque de développer un TSPT complexe.
Les enfants et les adolescents sont particulièrement vulnérables au traumatisme complexe. L’exposition à des violences sexuelles durant les périodes de développement peut entraîner des perturbations profondes dans le développement émotionnel et psychologique.
Il n’est pas toujours évident de reconnaître les signes de trouble de stress post-traumatique chez soi ou chez un proche. Il est tout à fait normal de ressentir une forme de stress aiguë dans les jours et les semaines qui suivent un évènement dramatique et d’autant plus lorsque les événements traumatisants se cumulent.
C’est la raison pour laquelle il faut que des symptômes gênants soient présents depuis au moins un mois pour qu’on puisse poser un diagnostic de TSPT. Seul un professionnel de santé peut réaliser un diagnostic, mais nous avons tous un rôle à jouer dans le repérage du trouble (voir plus haut > Reconnaître les symptômes du TSPT).