Qu'est-ce que le harcèlement scolaire ?
Le harcèlement scolaire, c’est lorsqu’un élève est victime de violences répétées, verbales, physiques ou psychologiques, de la part d’un ou plusieurs autres élèves.
Le harcèlement scolaire, c’est lorsqu’un élève est victime de violences répétées, verbales, physiques ou psychologiques, de la part d’un ou plusieurs autres élèves.
Le harcèlement scolaire, c’est lorsqu’un élève est victime de violences répétées, verbales, physiques ou psychologiques, de la part d’un ou plusieurs autres élèves. Ce n’est pas un simple conflit ou une dispute passagère : c’est une situation qui s’installe dans le temps et qui crée un rapport de force déséquilibré.
Moqueries, insultes, humiliations régulières Rumeurs ou mise à l’écart du groupe Menaces ou chantage Coups, bousculades Cyberharcèlement (via réseaux sociaux, messages, etc.)
Moqueries, insultes, humiliations régulières Rumeurs ou mise à l’écart du groupe Menaces ou chantage Coups, bousculades Cyberharcèlement (via réseaux sociaux, messages, etc.)
Moqueries, insultes, humiliations régulières Rumeurs ou mise à l’écart du groupe Menaces ou chantage Coups, bousculades Cyberharcèlement (via réseaux sociaux, messages, etc.)
Le harcèlement se définit comme une violence répétée qui peut être verbale, physique ou psychologique. Cette violence peut se retrouver au sein de l’école. Elle est le fait d’un ou de plusieurs élèves à l’encontre d’une victime qui ne peut se défendre. On parle alors d’harcèlement scolaire.Dans le milieu scolaire, le harcèlement est un rapport de force et de domination répétitif qui se caractérise sous différentes formes qui peuvent se cumuler contre la victime : intimidations, insultes, menaces, moqueries, humiliations, chantages, agressions physiques, racket, rejet social, mise à l’écart, jeux dangereux, etc.
👉 La violence : c’est un rapport de force et de domination entre un ou plusieurs élèves et une ou plusieurs victimes.
👉 La répétitivité : il s’agit d’agressions qui se répètent régulièrement durant une longue période.
👉 L’isolement de la victime : la victime est souvent isolée et dans l’incapacité de se défendre.
👉 L’apparence physique (poids, taille, couleur ou type de cheveux)
👉 Le sexe, l’identité de genre (garçon jugé trop efféminé, fille jugée trop masculine, sexisme), orientation sexuelle ou supposée
👉 Un handicap (physique, psychique ou mental)
👉 Un trouble de la communication
👉 L’appartenance à un groupe social ou culturel particulier
👉 Des centres d’intérêts différents
👉 Les risques de harcèlement sont plus grands en fin d’école primaire.
Le cyberharcèlement est une forme récente de harcèlement reposant sur l'usage d'internet et des nouvelles technologies de communication (réseaux sociaux, téléphones portables, blogs, e-mails). Ce type de harcèlement est favorisé par l'anonymat et l'absence de contrôle d'identité qui permettent aux harceleurs d'agir en toute discrétion. Il se concrétise par la réception répétée de messages provenant de différentes sources, dont le contenu est teinté de menaces, d'intimidations, d'insultes, de chantage ou par la diffusion d'images humiliantes. Ces messages sont parfois accompagnés d’un rejet et d'un isolement de la victime à l'école ou dans d'autres lieux de socialisation.
Les conséquences du harcèlement scolaire peuvent être graves et multiples, par exemple : décrochage scolaire voire déscolarisation, désocialisation, anxiété, dépression, somatisation (maux de tête, de ventre, maladies), conduites autodestructrices, voire suicidaires. Outre les effets à court terme, le harcèlement peut avoir des conséquences importantes sur le développement psychologique et social de l'enfant et de l'adolescent, par exemple : sentiment de honte, perte d'estime de soi, difficulté à aller vers les autres et développement de conduites d'évitement. S'ils ne sont pas pris en compte, ces effets peuvent se prolonger à l'âge adulte.
Le harcèlement scolaire a des conséquences graves : perte de confiance, isolement, souffrance psychologique, décrochage scolaire… Parfois, cela peut aller jusqu’à des pensées suicidaires. C’est jamais la faute de la victime, et c’est pourquoi en parler est essentiel.
👉 En parler à un adulte de confiance (parent, enseignant, CPE, infirmier·e scolaire...)
👉 Contacter des lignes d’aide comme le 3020 (France)
👉 Garder des preuves si c’est en ligne
👉 Ne pas rester seul : on a le droit d’être aidé.